[discours suite au procès du 25 septembre]

Bonjour à toustes,

Merci à vous d’être venu-es à ce rassemblement pour partager l’amour la bienveillance et le soutien.

Si vous suivez les réseaux, les journaux d’informations, l’actualité en général, vous avez sûrement du remarquer une montée des mouvements d’extrême droite, ou au minima LGBTQIAphobes.

Ces personnes qui propagent la haine contre nos communautés sont de plus en plus à l’aise a s’exprimer.

Que ce soit aux états-Unis, ou en Europe qui a failli voir son europride de Belgrade annuler sous la pression des menaces de violences. En France ou l’on voit de plus en plus de messages de représentant du gouvernement aller a l’encontre de nos droits fondamentaux. Ou des terfs sont invitées par des députés afin d’entre leurs idées visant à retirer tout droit aux personnes trans et antifeministes.

La pride de Bordeaux du 12 juin dernier n’a pas été épargné parce ces menaces fascistes, haineuses, et violentes. Mais nous refusons quoi qu’il en coûte de nous laisser humilier et violenter. C’est pourquoi le Girofard a décidé avec plusieurs parties civils de porter plainte contre les insultes à caractères LGBTQIAPHOBE, les jets de projectiles, la banderole, et les saluts nazi qui on été réalisé ici même durant la marche des fiertés.

Ce matin à 9h nous avons assisté à l’audience où devait comparaître 5 des 9 personnes identifiées pour ces faits. Nous avons demandé et obtenu un renvoi d’audition car l’audience de ce matin ne comportait pas la mention de la banderole et des saluts nazi pour une raison que nous ignorons.

L’audience a été renvoyé au 7 avril prochain. Sachez que nous étions nombreux-euses et fière-s ce matin au tribunal.

Encore merci d’être là ce soir, nous somme féroces, fières, soudés.

Soyons présent-es les un-e pour les autres. Maintenant il est temps de partager l’amour en réponse à toute cette haine. Montrons leur comme on s’aime, bisous à toustes.

 

Marc Grandon, président du Girofard